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Référence : 9016
Publié le 27/01/2025
C’est une ferme laitière en agriculture conventionnelle de presque 90 ha et 65 vaches en lactation (c’est un maximum, actuellement il y en a plutôt 40. Les génisses ne sont pas élevées sur place), avec une forte autonomie alimentaire (pâturages 8 mois dans l’année en moyenne avec 40 ares par vache, ensilages de maïs et herbe, foin), un parcellaire très groupé, des haies (récemment plantées ou anciennes) et une bonne efficacité économique.
Il y a actuellement un éleveur installé en EARL, plus du temps salarié (plus ou moins 1 mi temps sur l’élevage et 20h/mois sur la comptabilité et l’administratif).
La ferme est collectée par la laiterie coopérative du secteur, la laiterie de Verneuil (lait sous mention « Délice de Touraine »).
Les bâtiments sont assez anciens mais fonctionnels. Le matériel est pour beaucoup en CUMA.
La majorité du foncier est en fermage.
La maison d’habitation n’est pas comprise dans la transmission (le cédant pense rester sur place), mais des habitations pourraient être aménageables dans les anciens bâtiments de la ferme.
Militant de la Confédération Paysanne, le cédant a à cœur de transmettre sa ferme pour qu’elle reste viable et vivante. Mais il est aussi plutôt pressé de partir (avec possibilité de transmission progressive). Dans l’idéal, il aimerait que des décisions soient prises début 2026..
La ferme se situe sur une petite commune du sud Touraine, à 15 min de Loches.
Je souhaite m’installer comme éleveuse de vaches laitières, dans la zone de Loches, territoire où je réside depuis plus de 10 ans. Je travaille sur la ferme qui m’intéresse depuis 4 mois et vais y rester pour un an de stage. Je connais le propriétaire et fermier actuel depuis plusieurs années.
Ce qui est incontournable pour moi, à ce jour :
- travailler en agriculture biologique et en agriculture paysanne
- nourrir les animaux au maximum avec de l’herbe
- travailler au moins à deux associé-es (pour partager la réflexion et la charge mentale, pour avoir un peu plus de temps libre)
Si ces incontournables le permette, j’aimerais que le lait reste collecté par la laiterie de la zone, mais je pourrai aussi étudier des projets de transformation si ce n’est pas le cas.
Je suis attachée à l’agriculture paysanne. Chacune de ses dimensions a de l’importance pour moi : travail avec la nature, autonomie, qualité des produits, répartition, développement du territoire, transmissibilité des fermes.
Je suis inspirée par les fermes bretonnes et normandes en vêlage groupé de printemps et avec une alimentation100 % herbe. Je sais, la Touraine n’est pas la Bretagne, on ne peut pas copier leur modèle…mais leur approche consistant à jouer sur la diminution des charges et non sur l’augmentation des produits me donne envie d’y regarder de plus près.
Après une expérience de coordinatrice associative pendant 10 ans, j’ai été pendant 7 ans co-gérante et boulangère/meunière dans une ferme collective (maraîchage et céréales bios). J’étais alors plus artisane que paysanne….alors pour apprendre, j’ai enchaîné avec 2 ans de salariat en maraîchage et élevage de bovins laitiers, expériences professionnelles complétées par une courte formation en élevage laitier. Je commence en février 2025 un an de « stage paysan créatif » (12 mois de stages, entrecoupés de formations et sessions collectives pour mûrir son projet).
Ce qui m’attire dans l’élevage, c’est les vaches bien sûr, mais aussi tout ce qu’elles permettent d’envisager : maintenir des prairies, des haies, des arbres, façonner des paysages, garder une autonomie alimentaire sur nos territoires, fertiliser les sols, etc, etc.
Ce qui m’attire dans l’installation, c’est de pouvoir faire mes choix, avoir un métier non monotone, aller au bout d’une expérience.