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Référence : 9285
Publié le 27/03/2025
« Atelier d'insertion en milieu rural », « Jardins thérapeutiques », « séjours adaptés à la ferme »… Peu importe les étiquettes, nous pouvons développer plusieurs activités à partir de nos capacités à accueillir et fédérer.
Où ? Autour de Grenoble (environ 40 minutes) pour la proximité avec les montagnes et les dynamiques collectives (médico-sociales et militantes).
Budget : Environ 150 000e pour une ferme comprenant bâtiments à retaper et 2000m² de terrain min.
Mon apport est de 70 000e.
Préférence pour un petit nombre d’acheteurs (1 ou 2 en SCI?) pour faciliter les démarches (divisions en parts proportionnelles aux apports) et et la cohabitation (aménagements d’habitats légers).
La nécessité d'un tel lieu se base sur un constat simple et dramatique: les souffrances psychiques touchent de plus en plus de personnes et la psychiatrie est en crise.
Il y a donc un besoin d'espaces alternatifs en milieu rural où :
- reprendre le pouvoir d’action au lieu de nous sentir démunis devant les situations de crise et d’enfermement (rompre notre incapacité à aider nos proches notamment)
- permettre d’accueillir le trouble dans un cadre sécurisant et organisé (une ferme par exemple),
- faire réseau sur le territoire : permettre les échanges entre structures médico-sociales et lieux de vie alternatifs
- utiliser les activités du quotidien (maçonnerie, maraîchage, bricolage, cuisine...) comme prétextes à la coprésence, au soutien et au déploiement de capacités oubliées.
Une expérience dans le maraîchage et l'autogestion est nécessaire pour faire vivre ce type de lieu; ainsi qu'une appétence pour l'autoconstruction et la débrouille ;-) !
Je m’appelle Marie, bientôt 40 ans et je suis d’origine normando-serbe. Je suis arrivée à Chambéry il y a 8 ans, après avoir vécu entre la France et la Serbie dans le cadre d’une thèse de sociologie, abandonnée pour devenir maçonne (j’exerce depuis 2018 dans la rénovation du patrimoine et les matériaux biosourcés).
J’ai beaucoup travaillé chez les autres, que ce soit du travail rémunéré ou des coups de main (woofing pendant 1an et activités collectives chez des camarades) ; et maintenant, j’ai hâte de créer à partir de mon vécu, sur un territoire auquel je suis attachée.
Chose importante : j'ai rencontré la psychiatrie à l'adolescence par le biais de mon frère qui en est plus ou moins rescapé. Je suis convaincue que la vie paysanne et l'autogestion contribuent à redonner du sens à l'existence et favorisent une "bonne santé mentale"
Un point essentiel de ma démarche est politique : lutter contre l’aliénation que provoque notre société néo-libérale, en étant ancrée à un territoire.